Accueil > Actualités > Dossier : le coût des installations sportives

Dossier : le coût des installations sportives

mercredi 29 juillet 2015, par webmaster

Nous avons été interpellés dernièrement à propos des travaux effectués au tir à l’arc. Afin de rétablir la vérité et pour mettre fin aux rumeurs fantaisistes ou mensongères, voici tout ce que vous devez savoir sur le coût exact des installations sportives à Angy. Nous n’avons rien à cacher, et vous trouverez dans ce texte toutes les informations que nous avons pu recueillir à partir des documents restés en mairie.

Retour sur les investissements du stade
Je ne vais pas seulement évoquer le tir à l’arc extérieur mais le stade dans sa totalité. Le terrain de football, créé par l’ancienne municipalité, a coûté 461 542 € avec 171 707 € de subventions. Il est donc resté à la charge de la commune 289 834 €.
Pour les structures du tir à l’arc extérieur, le montant total des travaux engagés par les anciens élus a atteint 78 772 €. En retirant 24 794 € de subventions, elles ont coûté aux Angylois 53 978 €. Faute d’avoir été mise aux normes, elles n’étaient pas utilisées depuis des années.

Depuis notre arrivée fin mars 2014, nous avons fait passer les membres de la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) afin qu’ils nous indiquent les interventions à effectuer pour pouvoir utiliser ces installations à l’abandon.

Nous avons entrepris des travaux de mise aux normes du site extérieur du tir à l’arc en pesant le moins possible sur le budget communal :
- La terre pour rehausser la butte au fond du terrain a été offerte par un habitant de Bury, M. Nyls, que nous remercions ;
- Les palettes de bois pour confectionner les gardes de protection obligatoires, des râteliers pour les arcs, des bancs et autres objets ont été fournies gracieusement par M. Pinchot, un Angylois que nous remercions chaleureusement ;
- Le logis a été équipé par les dons des archers.
Ensuite, du matériel communal inemployé a trouvé une utilité véritable :
- La porte d’entrée rendue obligatoire par la DDCS est celle qui se trouvait dans le grillage du football permettant jadis de venir chercher les ballons mais qu’il fallait absolument supprimer par mesure de sécurité ;
- La grande porte côté marais moisissait depuis des années dans un coin de l’atelier des services techniques ;
- Le portail qui sera installé côté rue est un second portail qui avait été acheté à la même époque que le précédent.

Côté finances, lors de la présentation du budget primitif 2015 en conseil municipal le 6 mars dernier, une opération d’investissement de 24 458 € pour le tir à l’arc a été votée à l’unanimité. Qui dit primitif dit prévisionnel : nous avions prévu large sachant que nous ne dépenserions pas tout. D’ailleurs, tous les élus étaient d’accord.
De ce fait, les seules interventions qui ont nécessité un financement ont été :
- La location d’une pelle pour enfouir les gaines électriques pour 773 €, ce qui a évité de mobiliser les employés communaux pendant des heures ;
- La mise aux normes de l’électricité par l’entreprise Daché pour 3 015 €, car il fallait l’intervention d’un spécialiste ;
- La clôture du site pour respecter les normes de sécurité par l’entreprise ADO Clôture pour 5 827 € ;
- Quelques matériaux pour les dernières chapes de ciment, planches, sable et cailloux pour finir le beursault.
Coût total : 16 631 €, près de 8 000 € de moins que prévu au budget.

Sachez aussi que nous sommes parvenus à récupérer, avant qu’elle ne soit perdue, une ancienne subvention du conseil général de 1 090 € qui vient encore minorer ces dépenses.

J’en profite pour remercier tous les bénévoles, les élus (MM. Gaine, Rouyère, Le Cleguerec et Martin) et les archers qui ont débroussaillé la butte de terre avant la pose du grillage, qui ont fabriqué les gardes en bois et fait les chapes de ciment sur lesquelles sont posées les gardes et les cibles. Ils ont sacrifié leurs week-ends pour rendre ce terrain accessible et aux normes, limitant le recours aux entreprises.

Mise au point sur les subventions des associations
Afin de clarifier et d’homogénéiser les demandes de subventions, nous avons conçu un document que toutes les associations remplissent et nous retournent, ce qui n’a jamais existé. Cette procédure facilite la tâche des responsables associatifs autant que des élus de la commission Associations. Nous avons aussi créé un document paraphé par chaque association pour la mise à disposition des locaux communaux afin d’évaluer les jours et horaires de chacun et faire ainsi prendre conscience aux utilisateurs qu’il convient de maintenir les lieux en bon état.

Lors de l’attribution des subventions, je tiens à ne pas intervenir pendant la commission, et je m’abstiens durant le vote du budget par impartialité. Ceux qui s’étonnent d’une disparité entre les subventions, les 1 700 € du club de football local et les 2 000 € de la nouvelle compagnie d’arc par exemple, devraient comprendre que comme toute nouvelle association, celle-ci a dû subir des frais de constitution, d’équipements (achats d’une dizaine d’arcs d’initiation) et d’investissement (pour des travaux qu’elle a financés) qui n’apparaîtront pas l’an prochain.

Je pense que nous gérons très convenablement le soutien aux associations locales, et je vais vous le prouver en trois points :
- D’abord, je tiens à rappeler que nous n’avons pas fait évoluer le volume total des subventions annuelles : il est de 30 000 € depuis des années et nous avons réussi à le maintenir à ce niveau.
- Ensuite parce qu’avec ce même volume nous aidons les nouvelles associations qui se sont créées dernièrement.
- Et enfin, parce que toujours avec ce même volume, nous parvenons aussi à aider des associations Angyloises que l’ancienne majorité refusait de subventionner ! Nous n’avons donc aucune leçon à recevoir.

Le tir à l’arc et la polémique entre les deux associations
Contrairement à ce qui est colporté, je n’ai jamais demandé à qui que ce soit de partir et personne ne peut dire le contraire. Avec deux sites, l’un au sous-sol de la salle multifonction et l’autre en extérieur au stade, il y avait fort logiquement de la place pour deux associations, ce qui aurait permis aux personnes intéressées par le tir à l’arc d’avoir le choix entre la compétition et la tradition, ce qui est rare dans une même commune.

Je regrette profondément que le président de la Médiévale n’ait pas compris que nous avions l’opportunité d’offrir aux Angylois la chance d’avoir le choix entre deux disciplines. Il n’a même pas pris la peine d’inviter la municipalité lors de son assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle nous aurions pu faire valoir les arguments qui nous motivaient. Je signale d’ailleurs que la Médiévale n’avait fait parvenir en mairie aucun document, ni la demande de subvention, ni l’occupation des locaux communaux.

D’autre part, à propos de l’autorisation que nous avons donnée de trois ou quatre samedis durant lesquels la salle du sous-sol allait être réservée au club de tennis de table au détriment de la Médiévale, il s’agissait de permettre aux pongistes de programmer exceptionnellement des tournois, ce qui paraît bien dérisoire sur 52 week-ends par an.

En fait, la création d’une nouvelle compagnie d’arc, qu’elle ait été présidée par qui que ce soit, n’était qu’un prétexte à la Médiévale pour rejoindre la compagnie de Bury afin de concrétiser un rapprochement envisagé depuis bien longtemps.

Qu’est-ce qui gêne certaines personnes ?
Quelques-uns se focalisent sur la nouvelle compagnie d’arc parce que mon fils en est le président. Je leur rappelle qu’il a découvert l’arc avec la Médiévale. Après avoir pratiqué dans une autre compagnie le tir à l’arc traditionnel et voyant que le terrain extérieur d’Angy n’était pas utilisé, il s’est imposé le challenge de pouvoir offrir une nouvelle discipline pour chacun. Et croyez-moi, on ne lui a pas fait de cadeau, même au niveau des instances départementales de tir à l’arc... Et aujourd’hui, plus d’une vingtaine d’archers sont déjà adhérents de la Flèche au vent.

D’ailleurs, je me félicite que mes enfants s’occupent de deux associations communales qui participent au dynamisme du village et concourent à sa notoriété. Car mon deuxième fils a relancé Le cercle des jeux de réflexion. Cette association est née en 2001 grâce à Jacky Bruiant, conseiller municipal. Parti d’Angy pour raisons professionnelles, il avait laissé la structure, à laquelle nous adhérions déjà, en sommeil dans l’espoir que quelqu’un la reprenne. C’est chose faite. Hormis leur président qui en faisait pourtant partie et l’a peut-être oublié, comment les autres membres de l’UDICA, qui ne connaissent pas cette association, son fonctionnement et ses besoins, se permettent-ils de juger de la pertinence de l’attribution d’une subvention de 500 € pour lui redonner vie, sachant le coût d’un jeu de Scrabble, d’un dictionnaire et de cartes Magic ?

Alors, arrêtez l’hypocrisie ! Pendant des années, de très proches de l’ancien maire étaient avec toute leur famille l’un vice-président puis l’autre président du comité des fêtes, l’association qui touchait la plus importante subvention communale (17 000 €), ce qui n’a jamais ému personne.

Pour ma part, je trouve que les membres des associations Angyloises ont beaucoup de courage et de ténacité pour s’impliquer bénévolement dans de telles structures à notre époque, et je leur souhaite toute la réussite et la reconnaissance possible pour leur investissement à l’égard des habitants.

Je regrette simplement que d’autres, et généralement ceux qui ne font que critiquer, n’aient pas la même volonté de s’engager dans la vie associative de notre village. Et je ne vois pas pourquoi je devrais priver mes enfants de se dépenser pour participer à l’animation de notre commune au prétexte que vous m’avez portée à une fonction élective.

Informations sur les associations qui occupent les équipements du stade
L’association des chasseurs
Il faut savoir que les chasseurs ne demandent aucune subvention à la commune, mais ils ont toutefois l’autorisation d’utiliser les terrains communaux pour leur activité.
Nous avons accepté leur demande pour réaliser des travaux de protection devant leur local afin de ne plus travailler les animaux au regard des passants. Ces travaux sont exécutés par les membres de l’association, mais le coût des matériaux, environ 1 200 €, est bien entendu à la charge de la commune.

La compagnie La flèche au vent
Pour sa création, cette association a reçu une subvention de 2 000 € qui sera fatalement moindre l’an prochain.

Le Club de football d’Angy
Cette année, le club de football d’Angy a reçu une subvention communale de 1 700 €. Mais pour être exhaustif, à cette somme il convient d’ajouter diverses dépenses de fonctionnement du club qui demeurent chaque année à la charge de la commune :
- 1 100 € pour l’engrais et le gazon ;
- 80 € pour la peinture utilisée pour le traçage des lignes ;
- 4 660 € pour la consommation EDF ;
- 1 520 € pour la consommation d’eau.
Et cette année, nous devons ajouter :
- 780 € pour la réparation du petit tracteur pour la tonte des terrains et de leurs abords, ce qui est régulièrement fait par les membres du club ;
- 330 € pour un dépannage électrique.

Ce qui représente près de 8 500 € en plus de la subvention pour la saison écoulée.
Voilà les éléments qu’il me paraissait important de porter à votre connaissance sur les dépenses réellement engagées par la mairie, notamment sur le site du stade. Naturellement, le rôle de la commune est de subvenir au mieux au soutien de ses associations locales.

Aux ragots insidieux, je préfère la vérité des chiffres. Et je n’hésiterai pas à l’avenir à revenir vers vous pour détailler de façon transparente tout dossier que certains tenteraient de présenter sous une forme fallacieuse.

« Il y a une chose plus terrible que la calomnie, c’est la vérité. »
Talleyrand.

Partager